Rabah Madjer se confie sur sa carrière, son fils Lotfi et son héritage, dévoilant défis, choix familiaux et sa fidélité au football algérien.
Rabah Madjer révèle des vérités sur sa carrière et son héritage
Légende du football algérien, Rabah Madjer s’est exprimé ouvertement dans une interview sur la plateforme « Al-Mashhad ». Refusant toute comparaison avec Zinédine Zidane, il a fait valoir que les parcours respectifs de leurs familles sur le plan footballistique sont incomparables. C’est également l’occasion pour lui de défendre son fils Lotfi, affirmant qu’il n’a jamais décliné l’opportunité de jouer pour l’Algérie. Cependant, les circonstances l’ont conduit à représenter le Qatar dans des compétitions internationales.

La complexité des choix de son fils
Madjer a tenté de faire reconnaître le talent de son fils Lotfi en Algérie, en sollicitant directement des personnalités influentes du football national. Face à l’inaction de la Fédération Algérienne de Football, le Qatar a proposé à Lotfi une opportunité qu’il a finalement saisie, selon Madjer. Cette décision n’aurait pas été un choix délibéré, mais plutôt une conséquence inévitable des circonstances.
La perseverance d’un homme face aux épreuves
En tant qu’entraîneur, Rabah Madjer a souvent été critiqué et qualifié de « coach raté ». Néanmoins, il se défend en évoquant des obstacles internes invisibles en Algérie, alors qu’il a trouvé du succès à l’étranger, notamment avec Porto et Al-Wakrah. Les moments difficiles de sa carrière d’entraîneur, notamment ses limogeages en 2002 et 2018, furent pour lui des décisions injustifiées.

Dans un geste servant à montrer son attachement patriotique, Madjer affirme avoir laissé l’équivalent d’un mois de salaire à la Fédération Algérienne plutôt que de recourir à la FIFA pour d’éventuelles compensations financières. Ces choix n’ont pas empêché des campagnes médiatiques négatives de ternir son image. Concernant un incident au CHAN, Madjer assure que les protestations du public n’étaient pas dirigées contre lui. Concluant sur une note de résilience, il exprime son désir de voir l’histoire réhabiliter son image, en soulignant sa fidélité et son engagement envers l’Algérie malgré les nombreux défis rencontrés.

