Ce weekend, la cour constitutionnelle a procédé à la proclamation définitive des résultats du scrutin législatif du 12 juin dernier. Le FLN est sorti vainqueur de la consultation électorale, suivi des indépendants, des islamistes du MSP et du RND. Respectant les clauses de la constitution en lien avec les élections législatives, Abdelaziz Djerad avait rendu la démission de son gouvernement.
Tebboune cherche l’oiseau rare
Malgré sa victoire, le FLN n’a pas obtenu de majorité et il faudra nouer des alliances pour former sans doute un gouvernement d’union nationale. Le président Abdelmadjid Tebboune aura fort à faire, car il faudra qu’il déniche des personnalités intègres, honnêtes et valeureuses pour répondre aux différentes aspirations du peuple. Rappelons que le scrutin législatif s’est déroulé dans un contexte assez particulier marqué par différentes crises socio-économiques qui ont effrité la confiance entre les algériens et la classe dirigeante actuelle.
Le taux d’abstention record au cours de cette élection législative est un message envoyé à l’endroit de toute la classe politique. On n’ose croire que le président Tebboune a compris le message. Dès lors, qui choisira-t-il pour prendre la tête du gouvernement ? Des noms commencent déjà à circuler. Abdelaziz Rahabi et l’actuel chef de la diplomatie Sabri Boukadoum sont des noms qui reviennent avec insistance. Tebboune devra faire vite, car il y a des dossiers brûlants en cour qu’il faut urgemment traités. Sans doute que dans les jours à venir, le peuple algérien connaîtra son nouveau premier ministre.