L’Algérie détient une histoire riche en termes de distinctions dans le football africain, notamment concernant le prestigieux titre de Meilleur Joueur Africain, auparavant décerné par France Football et par la suite repris par la Confédération Africaine de Football (CAF). Depuis les années 1970, nombre de joueurs algériens ont laissé une empreinte indélébile parmi les meilleurs talents du continent. Riyad Mahrez est le dernier Algérien à s’être distingué avant que le Maroc n’influence les décisions de la CAF.
Les débuts des joueurs algériens
Ali Bencheikh a été le premier Algérien à se faire remarquer, en terminant troisième en 1976 après une performance extraordinaire avec le Mouloudia Club d’Alger. Cette même année, le Camerounais Roger Milla s’empara de la première place, et Baba Kamara de Conakry arriva second. Deux ans après, en 1978, Bencheikh revalida son potentiel en se classant deuxième derrière Karim Abdul Razak. Le gardien camerounais Thomas N’Kono a fini troisième cette année-là, avant de s’emparer du titre l’année suivante.
Les années 1980 : l’apogée de l’Algérie
Les années 1980 ont continué à mettre en lumière les talents algériens. En 1981, Ali Fergani s’octroya la troisième place, derrière le célèbre Lakhdar Belloumi. En 1982, Saleh Assad termina à la deuxième place, juste derrière Thomas N’Kono, avec Belloumi suivant en troisième position. Rabah Madjer se classa deuxième en 1985, battu par le Marocain Mohammed Timoumi. Cependant, Madjer remporta le prix en 1987, après une saison exceptionnelle avec le FC Porto qui se conclut par la victoire en Coupe d’Europe des clubs champions.
Riyad Mahrez et la continuité du succès algérien
L’Algérie continua d’illustrer sa domination sur le continent africain. En 1990, Si Tahar Cherif El Ouzani fut deuxième après Roger Milla, tandis que Rabah Madjer décrocha la troisième place. Ce dynamisme dans les performances algériennes se prolongea jusqu’au XXIe siècle avec Riyad Mahrez, sacré Meilleur Joueur Africain en 2016 après une saison exceptionnelle avec Leicester City. Il finit également troisième en 2019, prouvant ainsi sa constance au plus haut niveau. Ce parcours souligne non seulement le talent des joueurs algériens, mais également l’impact de leurs performances au niveau des clubs et des sélections nationales. De Bencheikh à Mahrez, les talents algériens ont su rivaliser avec les icônes africaines et globales.