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Algérie : les producteurs de céréales sont fâchés

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Il semble y avoir des tensions entre les producteurs de céréales en Algérie et le ministère de l’Agriculture, ce qui est préoccupant étant donné que le lancement de la campagne céréalière pour 2023-2024 en Algérie en octobre n’a pas été aussi réussi qu’espéré. Veuillez vous référer à l’édition de ce mardi 31 octobre 2023 pour de plus amples informations.

Selon des sources médiatiques, le lancement de la campagne céréalière 2023-2024 en Algérie aura lieu en octobre, dans un contexte caractérisé par les conséquences de la sécheresse exceptionnelle de la saison précédente. De nombreux semis n’ont pu être récoltés en raison de mauvais rendements.

Malgré les mesures spéciales prises par le gouvernement dès septembre dernier, visant à faciliter le lancement d’une nouvelle saison de récoltes et à soutenir les agriculteurs, le problème n’a pas été résolu. En outre, certains producteurs remettent en question l’efficacité de l’accompagnement proposé par le ministère de l’Agriculture.

Les producteurs de céréales en Algérie sont en colère

En effet, d’après les informations rapportées par la source médiatique, le secrétaire du département de wilaya de l’UNPA (Union nationale des paysans algériens) – un syndicat d’agriculteurs situé dans la région de Tiaret, le principal bassin céréalier du pays – a exprimé sa colère de manière claire lors de la cérémonie commémorative de la Journée nationale de la vulgarisation agricole.

Il déclare que : « nous sommes en octobre et nous ne trouvons pas encore ni les semences, ni les engrais ». Poursuit-il, « ne venez pas juste pour les événements festifs, il faut aller sur le terrain pour voir dans quelles conditions travaillent les producteurs ». Il convient de souligner que ce dernier s’adressait aux dirigeants du secteur, y compris le directeur des services agricoles de la région et le président de la chambre d’agriculture.

En outre, « Nous attendons depuis deux mois notre règlement pour entamer la nouvelle saison et rien n’est fait », avait protesté Ahmed Amine, multiplicateur de semences. Il a rejeté la solution proposée par les autorités d’approvisionner en semences et engrais en échange de leur dû, comme les autres contestataires. Cette affirmation est énoncée durant un rassemblement à Annaba, devant les locaux de la CCLS (Coopérative des céréales et des légumes secs), pour exiger le règlement des récoltes de la saison précédente qu’ils ont fournies.

En effet, cette entité publique est responsable de l’achat de toutes les récoltes de blé tendre et dur, d’orges et d’avoines aux agriculteurs à des coûts unifiés établis par l’administration. Le gouvernement de son côté a annoncé une récolte de 3 millions tonnes l’an dernier. Il a aidé les producteurs en réduisant les prix de semences et engrais de 50% et en accordant des aides de 30% pour l’achat d’équipements. 1,2 million d’hectares de céréales et 90 000 producteurs touchés par la sécheresse. L’État gèle les remboursements de dettes et offre semences et engrais, mais la livraison tarde.

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