Une fois encore, Qatar est soupçonné de corruption. Des responsables étrangers et un ancien ministre algérien font l’objet d’une plainte à Paris dans le cadre de cette affaire. Voici les détails…
Trois personnalités sont nommément visées dans cette affaire : Ali Bin Fetais Al Marri, ancien procureur du Qatar, Mohamed Bedjaoui, ancien ministre algérien des Affaires étrangères et l’homme d’affaires français Jean-Paul Soulié. Le député soupçonne le Qatar d’avoir versé des pots-de-vin pour être favorisé dans ses affaires pendantes au niveau de la CIJ.
Le député français présente l’ancien procureur du Qatar Al Marri comme un « acteur important de la stratégie d’influence mise en œuvre par le Qatar auprès de personnalités publiques étrangères ».
« Ami d’élus français notoire », il avait la haute main, en sa qualité de vice-ministre de la Justice entre 1998 et 2002, sur les gros dossiers judiciaires engageant son pays, notamment devant la CIJ.
Il aurait remis des cadeaux à de hauts responsables français, dont l’ancien ministre de l’Education Vincent Peillon. Al Marri a acquis en 2013 un hôtel particulier à Paris pour 9,6 millions d’euros, et deux immeubles en Suisse pour 9,8 millions d’euros, alors que son salaire était de 12 000 euros et il ne possédait pas de fortune personnelle connue.