Avec un PIB de près de 269 milliards de dollars, l’Algérie surpasse des économies majeures comme le Nigéria et le Kenya, et s’impose comme la troisième économie africaine en 2025 grâce à une stratégie de diversification et des réformes ambitieuses.
L’Algérie réalise une percée remarquable sur l’échiquier économique africain
L’année 2025 marque un tournant pour l’économie dz, désormais classée troisième à l’échelle continentale selon les données publiées par Africa Facts Zone. Avec un produit intérieur brut estimé à 268,89 milliards de dollars, le pays dépasse plusieurs poids lourds du continent comme le Nigéria, le Kenya ou encore la Côte d’Ivoire. Cette performance, relayée par El Bilad, traduit une dynamique économique en nette évolution et souligne les effets positifs des stratégies économiques mises en place au cours des dernières années.
L’Algérie, longtemps tributaire des hydrocarbures, a opéré un virage important vers la diversification. Les investissements dans l’industrie, les infrastructures et les réformes en matière de législation des investissements ont permis d’attirer des capitaux étrangers et de relancer l’exportation de produits hors secteur énergétique. Ce repositionnement stratégique constitue un signal fort de résilience face à la volatilité des marchés pétroliers.

Vers une croissance durable et résolument tournée vers l’avenir
L’économie algérienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les prévisions tablent sur une croissance de 3,5 % pour l’année 2025, en progression par rapport à l’année précédente. Cette dynamique est soutenue par la montée en puissance des secteurs non pétroliers, l’expansion des services, et l’émergence d’une politique volontariste en matière d’énergies renouvelables.
Consciente des défis liés à la transition énergétique, notre pays multiplie les initiatives pour valoriser les ressources solaires et éoliennes. Cette orientation vers les technologies vertes s’ajoute aux efforts continus pour améliorer le climat des affaires et encourager l’innovation. Pour maintenir sa position au sommet, le pays devra toutefois poursuivre ses réformes, consolider sa politique de diversification et renforcer son attractivité économique à l’international.