Un réseau de prostitution opérant sous couverture d’un centre de massage a été démantelé à Alger. Huit personnes ont été placées en détention provisoire dans l’attente de leur jugement.
Une villa transformée en repaire de prostitution à Alger
Les autorités algériennes ont frappé un grand coup dans la lutte contre la prostitution avec le démantèlement d’un réseau illégal opérant dans la capitale. Le tribunal correctionnel de Dar El-Beida a ordonné la mise en détention provisoire de huit personnes soupçonnées d’avoir créé un lieu de débauche dans une villa du quartier Zerhouni Mokhtar, près du centre commercial Carrefour à Mohammadia. Officiellement présenté comme un centre de soins corporels et de massage thérapeutique, l’établissement servait en réalité de façade à des activités illicites.
L’intervention de la brigade judiciaire de Bab Ezzouar a permis de surprendre les mis en cause en flagrant délit, dans des positions contraires aux bonnes mœurs. Des produits tels que des contraceptifs, des pilules abortives et des préservatifs ont également été saisis lors de la perquisition. Les huit prévenus, parmi lesquels figurent des femmes et des hommes, ont été répartis entre les prisons d’El Harrach et de Koléa, en attendant leur jugement prévu la semaine suivante.

Un phénomène préoccupant à l’échelle internationale
Alors que l’Algérie tente de contenir la prostitution locale, une autre menace prend de l’ampleur en France avec l’ascension fulgurante de la DZ Mafia. Ce réseau criminel, basé dans les quartiers nord de Marseille, a étendu ses activités au trafic de drogue, au proxénétisme de mineurs et à des assassinats commandités. Le groupe recrute des adolescents dès 14 ans pour en faire des guetteurs, dealers ou exécuteurs. Leurs méthodes violentes et leur usage d’armes de guerre font de cette organisation un acteur redouté du crime organisé.
La DZ Mafia exploite les réseaux sociaux et les plateformes chiffrées pour attirer de jeunes victimes, les traitant comme de simples marchandises. À Toulouse, l’association « Nos ados oubliés » tire la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur les familles de victimes. Avec des velléités d’expansion vers d’autres pays européens, comme la Suisse, cette nouvelle génération de criminels inquiète par son imprévisibilité et sa brutalité croissante.