Même en l’absence de Bruno Retailleau, dirigeant du parti Les Républicains, certains membres du gouvernement français tiennent des propos peu apaisants envers l’Algérie. Philippe Tabarot, ministre des Transports, vient de susciter des réactions émotionnelles en réponse à la demande algérienne de présenter des excuses pour la colonisation. Il prône une position de « fermeté » et refuse toute idée d’excuses, affirmant que « nous n’avons pas à nous excuser du passé ni du présent ».
Divisions Politiques Internes
Les Républicains montrent des divergences concernant la participation au gouvernement bien que l’alignement sur l’Algérie semble unanime. Philippe Tabarot, parmi ceux ayant intégré le cabinet Lecornu II en dépit de l’avis contraire de Bruno Retailleau, conserve le ministère des Transports depuis décembre 2024. Sa position sur les relations avec l’Algérie est en accord avec celle du président des Républicains, Emmanuel Macron, notamment sur l’accord franco-algérien de 1968 et la question mémorielle.
Réactions et Antécédents Familiaux
Les déclarations de Philippe Tabarot ont généré des discussions en ligne. Le député de La France Insoumise, Thomas Portes, a rappelé les connexions historiques de la famille Tabarot, Robert Tabarot, père de Philippe, ayant été impliqué dans le Front Algérie française et l’OAS à Oran. Ce passé familial alimente la controverse entourant les propos du ministre.

