Le Projet Ninja a permis de démanteler un réseau criminel de vol de véhicules de luxe, impliquant des étudiants algériens au Canada. Une enquête de trois mois menée par la police de Halton a révélé leurs méthodes sophistiquées.
Projet Ninja : Un réseau criminel démantelé après une enquête de trois mois
Le projet Ninja, une enquête de plus de trois mois menée par la police régionale de Halton au Canada, a abouti à l’arrestation de quatre suspects impliqués dans le vol de véhicules de luxe au Québec. Parmi eux, plusieurs ressortissants algériens résidant au Canada, qui se sont spécialisés dans le vol et la revente de voitures haut de gamme, principalement des modèles Toyota et Lexus. L’enquête a mis en lumière l’étendue du réseau criminel, qui opérait principalement dans le Grand Toronto.
Une expédition vers Dubaï en perspective
Le groupe, qui logeait dans des résidences temporaires, ciblait les véhicules en cassant les vitres arrière et en utilisant des clés électroniques pour les dérober. Leur objectif : transporter ces voitures vers le port de Montréal pour les expédier ensuite vers Dubaï et le Maroc.
Des arrestations et des accusations en série
Au total, la police a déposé plus de 55 chefs d’accusation contre huit individus, dont quatre ont été arrêtés. Parmi eux, des étudiants algériens identifiés sous les noms d’Amine G, Badr Eddine D, et Ramy B, âgés entre 23 et 35 ans. Quatre autres suspects, dont Fayçel K et Yacine M, font toujours l’objet de mandats d’arrêt. Grâce à cette opération, la police a récupéré une douzaine des 40 véhicules volés, pour une valeur estimée à environ 3 millions de dollars. Le démantèlement de ce réseau a marqué une avancée majeure dans la lutte contre le vol de voitures de luxe, exposant l’implication de ressortissants algériens dans cette affaire.