Défense de Tayeb Louh
Tayeb Louh a nié toutes les accusations portées contre lui lors de sa comparution. Avant de répondre aux questions du juge, il a présenté son parcours professionnel, débutant en 1980. Louh affirme avoir toujours respecté la déclaration de patrimoine, comme en 2019 où toutes ses transactions étaient, selon lui, légales.
Propriétés immobilières controversées
Concernant une villa à Staoueli, Louh a confirmé l’avoir déclarée avec son patrimoine en 2017. Interrogé par le juge, il a expliqué avoir acheté d’autres biens grâce à ses économies et celles de sa femme. De plus, il a avancé que l’achat de son bien à Marsa Ben M’Hidi relevait d’une procédure légale à l’époque.
Réponse aux accusations d’enrichissement illicite
Louh a mentionné n’avoir jamais anticipé d’être accusé d’enrichissement illicite. Il a souligné que l’achat de propriétés a été fait dans un cadre légal et que certains biens étaient même des avantages de son implication antérieure dans sa profession.
Louh a partagé ses problèmes de santé et fait part de son sentiment d’injustice. Il se demande si des erreurs judiciaires pourraient être corrigées judiciairement, surtout après avoir déjà purgé une peine de prison pour d’autres motifs.
En guise de conclusion, Louh a plaidé face au tribunal pour être exonéré, en soulignant son passé au service du pays sans aucun antécédent moral de grande envergure. Pendant ce temps, l’avocat de la Trésorerie publique a réclamé un dédommagement pour les dommages causés à l’État.