Le procureur de la République près du conseil de la magistrature d’Alger a requis, mardi, les peines les plus sévères pour Saïd Bouteflika et Ali Haddad. Ainsi que il a requis l’imposition d’une peine de 10 ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million de dinars pour chacun d’eux, avec confiscation de tous les biens immobiliers et des avoirs bancaires saisis.
Le représentant de la droite publique a commencé sa plaidoirie en décrivant les faits dans lesquels tous les accusés, Saïd Bouteflika et Haddad Ali, ont été suivis comme « graves ». Et le parquet de poursuivre : « Sans entrer dans les détails et le fond de l’affaire, les crimes imputés aux accusés sont prouvés par des preuves et des présomptions.
Pour l’accusé, Said Bouteflika, il est poursuivi pour enrichissement illégal, délit de blanchiment d’argent, financement occulte d’un parti politique, ainsi que le délit de recel du produit des crimes de corruption…des actes prévus et punis. Selon les articles 389 bis, et 389 bis 1 du code pénal, article 32 F1, article 33, 36, 37 F1, 39 et 43 de la Loi de Prévention et de Lutte contre la Corruption… En référence aux faits, l’accusé a profité de sa fonction de conseiller à la Présidence de la République…