Le tribunal de Paris a ouvert le procès de Hamza Bendelladj, surnommé le « hacker souriant », accusé d’avoir utilisé le rançongiciel Pylocky durant l’été 2018 alors qu’il était emprisonné aux États-Unis pour l’affaire SpyEye. Dans une première décision étonnante à la fin août 2023, il avait été innocenté suite à une « erreur judiciaire » où sa citation devant le tribunal mentionnait à tort le logiciel JobCrypter. Après plusieurs reports, son procès en appel a finalement débuté début septembre 2025, mais a immédiatement connu une nouvelle interruption.
Le procès du hacker Hamza Bendelladj à Paris : Un parcours semé d’embûches
L’équipe juridique de Hamza Bendelladj, que le parquet général juge excessive, se compose de Raphaël Chiche et Jeremy Nataf, avec la participation à distance de Machou depuis l’Algérie, d’où Bendelladj suit aussi son procès par vidéoconférence. Karim Achoui, un avocat suspendu de la profession, s’est joint, ce qui a provoqué une controverse sur sa capacité légale à intervenir dans une cour française.
Nouveau report du procès
Après une brève interruption lors de l’audience, la cour d’appel de Paris a décidé de renvoyer le procès à janvier 2027, prolongeant l’attente de seize mois pour l’examen des enquêtes menées par la Brigade sur les fraudes numériques. Les attaques de 2018 par le rançongiciel n’ont pas abouti au paiement de rançons par les dix victimes en France. L’investigation a mené à la suspicion envers Hamza Bendelladj, bien que l’absence de preuves directes de son téléphone détruit ait compliqué l’affaire.