L’Union européenne (UE) a décidé de lancer une procédure d’arbitrage dans le cadre de son différend commercial avec l’Algérie, après l’échec des discussions pour surmonter les désaccords sur les restrictions d’importations et d’investissements.
Contexte du conflit commercial UE-Algérie
D’après un communiqué publié sur le site de la Commission européenne le 16 juillet 2025, l’UE réclame la création d’un groupe d’arbitrage pour évaluer la conformité des actions de l’Algérie avec l’accord d’association entre les deux parties, en vigueur depuis 2005. Depuis 2021, l’UE note que certaines restrictions imposées par le pays perturbent le commerce et les investissements européens.
Critiques contre le pays de Tebboune
Les mesures controversées de l’Algérie incluent un système de licences d’importation qui équivaut à une interdiction pour certains produits, un embargo total sur le marbre et la céramique, et la mise en place de limites sur la propriété étrangère. De plus, l’UE critique les lourdes exigences administratives imposées aux entreprises européennes en Algérie ainsi qu’une politique qui vise à remplacer les importations étrangères, minimisant leur dépendance aux produits internationaux. Malgré des discussions commencées en juin 2024 pour régler ces différends, aucun compromis n’a été trouvé. L’Union européenne demeure ouverte à la négociation mais estime que l’arbitrage est essentiel pour sauvegarder l’économie européenne.
Conséquences économiques l’organisation européenne
Bien que l’organisation européenne soit le principal partenaire économique de l’Algérie, les exportations de l’Union européenne vers ce pays ont diminué de 31 % entre 2014 et 2024. Les entreprises françaises, en particulier, subissent ces restrictions, raison pour laquelle elles font l’objet d’une surveillance intense de la part de Bruxelles. L’accord d’association signé en 2002 et activé en 2005 prévoyait une libéralisation progressive des échanges, mais l’Algérie conteste désormais cet accord, affirmant qu’il est incompatible avec sa stratégie économique de diversification.