En Algérie, une polémique émerge concernant le prix du café. Malgré la baisse des prix subventionnés du café, les cafétérias conservent des tarifs élevés. Découvrez les raisons invoquées par les gérants et la réaction des autorités.
Prix du café : Une baisse qui ne profite pas aux consommateurs
La décision du gouvernement algérien de subventionner le prix du café a entraîné une baisse des prix dans les magasins. Pourtant, cette réduction ne se reflète pas sur le prix de la tasse de café, qui reste à partir de 50 DA dans les cafétérias. Avant la hausse des cours internationaux, la tasse était vendue à partir de 40 DA. Cependant, avec l’augmentation des prix de la poudre de café à plus de 1400 DA/kg, les cafétérias avaient ajusté leurs tarifs pour éviter de vendre à perte.
Malgré le retour à des prix plus bas pour les ménages, les gérants des cafés maintiennent leurs tarifs, suscitant l’indignation des consommateurs et des autorités. Le ministère du Commerce et les associations de défense des consommateurs accusent les exploitants de profiter de la situation pour générer des bénéfices excessifs.
Prix du café : Une situation floue pour les cafétérias
Selon les gérants de cafétérias, la baisse des prix ne concerne pas encore les produits qu’ils utilisent. « La poudre de café que nous achetons en sacs de 5 kg et plus est toujours au prix fort », explique un exploitant d’un café à Bouira. Il précise que les réductions s’appliquent uniquement aux paquets de 250 g destinés aux ménages. Cette confusion sur l’application des subventions complique la situation. « Nous avons besoin de précisions sur notre droit à bénéficier du café subventionné », ajoute-t-il.
Alors que les consommateurs attendent une répercussion des baisses sur le prix de la tasse de café, les cafétérias invoquent un flou dans la mise en œuvre des subventions pour justifier le statu quo. Une clarification des autorités semble essentielle pour éviter les tensions et garantir une équité dans l’accès au café subventionné.