En Algérie, les prix des voitures d’occasion atteignent des sommets en raison de la rareté des véhicules neufs. Découvrez les raisons de cette flambée et les défis des acheteurs face à une offre limitée.
Une flambée des prix des voitures d’occasion en Algérie
Le marché des voitures d’occasion en Algérie connaît une explosion des prix sans précédent, laissant de nombreux acheteurs potentiels déçus. Face à la rareté des véhicules neufs, les Algériens se tournent vers l’occasion, mais les tarifs deviennent de plus en plus inaccessibles.
Par exemple, au marché de Tolga, une Peugeot 406 de 2002 avec 200 000 km au compteur est proposée à plus de 3 millions de dinars (12 000 euros), et son propriétaire refuse de la céder à ce prix. À Tidjelabine, une Volkswagen Polo de 2014 dépasse les 2,75 millions de dinars, tandis qu’à Tiaret, un vieux Renault Scénic avec 200 000 km se vend à 2 millions de dinars.
Les raisons de l’augmentation du prix des voitures et un avenir incertain
Cette hausse est attribuée à une demande accrue et à une offre limitée, exacerbée par le blocage des importations de véhicules neufs. Bien que l’arrivée de la marque italienne Fiat ait ravivé les espoirs en 2023, l’année 2024 semble s’annoncer comme une année blanche pour le secteur automobile algérien.
En parallèle, les plateformes en ligne comme Ouedkniss affichent des prix exorbitants, où une Kia Picanto de 2019 avec 110 000 km se vend à plus de 3,25 millions de dinars.
Alors que l’importation de véhicules récents reste compliquée et que les modèles locaux sont rares, les consommateurs se retrouvent avec peu d’alternatives. L’achat d’un véhicule de moins de trois ans à l’étranger, déjà décourageant à cause de procédures complexes, est encore aggravé par la montée constante du prix de l’euro.