DJ Snake, artiste franco-algérien, exprime son mécontentement après l’utilisation de sa musique lors de la convention nationale démocrate aux États-Unis, dénonçant l’usage politique de ses œuvres.
DJ Snake réagit contre l’utilisation non autorisée de sa musique
Le célèbre DJ et producteur franco-algérien, DJ Snake, a exprimé son mécontentement après avoir découvert que l’un de ses tubes, « Turn Down for What », a été utilisé lors de la convention nationale du Parti démocrate à Chicago. Cet événement de grande envergure, organisé pour désigner les candidats du parti à la présidence et à la vice-présidence pour les élections de 2024, a vu la participation surprise du rappeur Lil Jon, qui a interprété la chanson en collaboration avec l’artiste franco-algérien. Cependant, l’artiste a fermement déclaré qu’il n’avait pas autorisé l’utilisation de sa musique dans ce contexte politique, exprimant ainsi son désaccord sur le réseau X.
Discret sur ses engagements politiques
L’artiste, qui est habituellement discret sur ses engagements politiques, a néanmoins fait part de son mécontentement face à cette utilisation non consentie de sa musique, soulignant qu’il préfère se dissocier de tout événement à caractère politique. Ce geste s’inscrit dans une tendance où de nombreux artistes prennent publiquement position pour éviter toute association avec des campagnes politiques auxquelles ils ne souhaitent pas être liés.
Les droits des artistes face à l’utilisation de leur musique dans des campagnes politiques
Bien que DJ Snake ait exprimé son mécontentement, il est important de noter que les candidats aux élections américaines n’ont pas nécessairement besoin de l’autorisation explicite des artistes pour diffuser leurs œuvres lors d’événements publics. En effet, ces événements sont souvent couverts par des licences générales accordées aux lieux où ils se déroulent, comme les hôtels ou les palais des congrès.
Une dénonciation publique
Malgré cette réalité juridique, de nombreux artistes, à l’instar de l’artiste, choisissent de dénoncer publiquement l’utilisation de leurs œuvres pour se dissocier des campagnes politiques. Cette approche a été récemment adoptée par Céline Dion, qui a exprimé son désaccord lorsque son tube « My Heart Will Go On » a été utilisé par Donald Trump lors d’un meeting.