Malgré les attentes d’une rencontre entre le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le président français Emmanuel Macron, cette réunion ne se concrétisera pas lors du sommet du G20 à Johannesburg. En effet, Tebboune a décidé de ne pas se rendre personnellement à cet événement, cédant cette responsabilité à son Premier ministre, Sifi Ghrieb.
Déclarations officielles et contextualisation
La veille du sommet, un communiqué du cabinet du Premier ministre a révélé que Tebboune n’assistera pas à la rencontre du G20 et que Sifi Ghrieb le représentera. Cet acte met fin aux spéculations en cours, notamment en France, sur l’éventualité d’une réunion entre les deux chefs d’État, souvent perçue comme un signe potentiel de réchauffement des relations franco-algériennes.
L’orientation diplomatique algérienne
Bien qu’une rencontre entre Tebboune et Macron ne soit pas prévue à court terme, l’Algérie maintient une ouverture au dialogue avec la France. Des discussions se poursuivent entre fonctionnaires des deux nations, et le récent déplacement d’un représentant du ministère français de l’Intérieur à Alger illustre l’engagement des deux pays à relancer le dialogue. Néanmoins, l’Algérie insiste sur un développement respectueux et mesuré de ces relations.
Progrès et perspectives dans les relations bilatérales
En l’absence de rencontre directe entre les présidents algérien et français, les relations bilatérales montrent néanmoins des signes de normalisation progressive. Les discussions entre hauts fonctionnaires se poursuivent, avec une volonté commune de trouver de nouveaux champs de coopération. Malgré les divergences historiques et politiques, les deux pays semblent déterminés à avancer, mais selon le calendrier algérien.