L’interventon de Ferhat Mehenni, leader du MAK, a suscité de vives réactions parmi les figures politiques et civiles en Algérie. Tous ont désapprouvé ce qu’ils considèrent comme une tentative périlleuse de diviser le pays, jugeant cette initiative menaçante pour l’unité nationale.
Effervescence sur les réseaux sociaux
Les médias sociaux ont également été le théâtre de nombreux débats enflammés. Réactions critiques, avertissements et appels à la raison ont été les principales réponses à ce développement, que beaucoup perçoivent comme déroutant. En dépit de ces critiques, certaines voix ont souligné la nécessité d’examiner les raisons profondes qui ont conduit à la montée en puissance de ce mouvement indépendantiste.
Déclaration de Monder Bouden à Tizi-Ouzou
Lors de sa visite à Tizi-Ouzou, Monder Bouden, secrétaire général du RND, a affirmé fermement son attachement à l’unité nationale tout en valorisant l’identité amazighe. Il a partagé un point de vue personnel en encourageant la jeunesse à apprendre le kabyle. « Nous devons apprendre du passé et encourager nos enfants à embrasser notre héritage culturel », a-t-il déclaré.
Il a souligné l’importance de promouvoir la langue tamazight dans le respect de l’unité nationale. Bouden a poursuivi en affirmant que cette langue est un élément intrinsèque de l’histoire algérienne, et non un sujet de débat politique.
Les Amazighs et l’héritage algérien
Monder Bouden a rappelé que la région de Tizi-Ouzou a toujours occupé une place importante dans l’histoire algérienne, produisant de nombreuses figures emblématiques de la culture et de l’art. Il a souligné que la majorité des Algériens ont des racines amazighes, renforçant ainsi la diversité culturelle du pays.
Cette approche contraste avec les discours rigides de certaines formations politiques qui voient dans l’unicité culturelle une priorité. Certains de ces partis ont même des liens avec des figures qui nient l’existence de Tamazight, selon Bouden.