Sonatrach, l’orgueil du secteur énergétique algérien, a été approchée par le Tchad pour soutenir le développement de ses hydrocarbures. Cette information a été communiquée après la visite de la ministre tchadienne du Pétrole, des Mines et de la Géologie, Ndolenodji Alixe Naimbaye, à Alger, marquant ainsi un nouveau chapitre dans les relations énergétiques entre ces deux nations.
Elargissement de partenariat énergétique entre l’Algérie et le Tchad
Le Tchad, dont l’économie dépend fortement des ressources pétrolières, cherche à élargir ses partenariats techniques et à maximiser la valorisation locale de ses ressources. Lors d’une rencontre avec le ministre algérien des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, le Tchad a exprimé son désir de tirer parti de l’expertise de Sonatrach dans des domaines tels que l’exploration, la production, le raffinage et la formation.
Sonatrach : pilier régional et influence Algérienne
L’Algérie entend renforcer sa présence en Afrique subsaharienne en intégrant cette collaboration dans sa stratégie d’exportation de services et de transfert de technologies. En coopérant avec le Tchad, Sonatrach voit une occasion d’étendre ses activités et d’établir des partenariats bilatéraux significatifs.
Sonatrach pourrait intervenir dans la modernisation des infrastructures de raffinage du Tchad et dans la formation des techniciens à travers ses institutions spécialisées, telles que l’Institut algérien du pétrole (IAP). Ces actions sont aussi une vitrine de la diplomatie économique algérienne, prouvant son rôle central dans le développement énergétique du continent africain.
Renforcement des coopérations énergétiques Sud-Sud
Cette démarche du Tchad s’inscrit également dans la tendance croissante à privilégier les coopérations Sud-Sud dans le domaine de l’énergie. Nombreux sont les pays africains qui choisissent de se tourner vers des partenaires régionaux pour un développement équitable et ajusté aux besoins locaux.
Avec ses compétences et ses infrastructures, l’Algérie est bien placée pour jouer un rôle de premier plan. En se rapprochant du Tchad, elle confirme ses ambitions de devenir un pivot énergétique régional et soutient l’intégration africaine dans des domaines stratégiques. Ce partenariat entre N’Djamena et Alger pourrait ouvrir la voie à une coopération plus large en Afrique centrale et dans le Sahel, renforçant la sécurité énergétique et la gestion des ressources à une échelle régionale. Reste à concrétiser ces intentions politiques en projets tangibles et en accords formels dans un avenir proche.