L’Algérie a récemment ouvert des appels d’offres à l’échelle internationale pour acquérir des quantités considérables de blé et d’orge. Initiés par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), ces achats visent à garantir un approvisionnement suffisant en matières premières vitales pour l’année à venir. L’Algérie lance un appel d’offres pour acheter du blé et de l’orge, diversifiant ainsi ses sources d’approvisionnement.
Diversification des fournisseurs en réponse aux tensions diplomatiques
Un appel d’offres précis concerne l’acquisition de 50 000 tonnes de blé tendre, qui devront être livrées aux ports algériens de Mostaganem et de Ténès. Traditionnellement, l’Algérie était un gros acheteur de blé français. Cependant, les récentes tensions diplomatiques entre les deux pays ont provoqué une baisse notable des importations françaises. En réponse, l’Algérie a élargi ses options en se tournant vers de nouveaux partenaires, tels que la Russie et l’Ukraine, pour compenser cette baisse. Parallèlement, l’OAIC a également lancé une offre pour acheter 50 000 tonnes d’orge fourragère, essentielle à l’industrie de l’alimentation animale en Algérie.
Stratégie d’importation et dépendance aux céréales étrangères
Avec des importations de près de 8 millions de tonnes par an, l’Algérie se classe parmi les premiers importateurs mondiaux de céréales, une situation entraînée par l’insuffisance des rendements agricoles locaux. Pour remédier à cette dépendance, l’Algérie a diversifié ses sources d’approvisionnement, incluant désormais des pays de la mer Noire, d’Amérique du Sud, et d’Australie. L’Office planifie déjà de nouvelles enchères pour 2026, bien que les quantités précises restent à déterminer.
