L’AFD n’accorde aucun prêt à l’Algérie, confirme Rémy Rioux. Malgré les polémiques, le plus grand pays de l’Afrique reste fidèle à sa doctrine de non-endettement, rejetant tout recours à la dette extérieure depuis 2005.
Une relation économique sans endettement
Rémy Rioux, qui dirige l’Agence française de développement (AFD), a clarifié la situation concernant les finances franco-algériennes. Lors de son passage à l’émission « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, il a affirmé que l’Algérie ne contracte pas de dettes auprès de l’AFD. L’exagération autour du soutien économique au plus grand pays de l’Afrique a pris fin avec ses propos précis : « L’Algérie ne bénéficie pas de fonds de l’Agence française de développement. En réalité, nous n’avons aucune opération dans ce pays. »
Les polémiques deux côtés de la méditerranée
Des tensions ont récemment émergé autour de l’aide française à l’Algérie, principalement alimentées par des personnalités politiques françaises telles que Sarah Knafo, qui prétendait que 800 millions d’euros étaient versés chaque année. Ce chiffre a été rapidement contredit par des sources officielles françaises et par la chaîne TF1. La diplomatie a joué un rôle crucial durant cette période mouvementée, après l’expulsion d’un influenceur nommé Doualemn.
L’Algérie : Une doctrine de non-endettement
Cela fait des années que le plus grand pays de l’Afrique a adopté une politique claire de non-recours à la dette extérieure. Depuis les années 2000, le pays a remboursé ses dettes et rejette toute nouvelle dette, selon les mots du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, en mai 2024, déclarant que contracter des dettes serait une trahison envers les martyrs du pays. En conformité avec cette position, l’AFD n’a accordé aucun prêt au pays depuis 2005, bien que l’agence participe à un projet éducatif avec l’Université de Brest à travers une subvention.