Lors d’une cérémonie marquant la signature d’un nouvel accord de coopération entre l’Algérie et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), un moment inattendu a captivé l’attention.
Un échange humoristique lors d’une rencontre diplomatique
Ahmed Attaf, le ministre algérien des Affaires étrangères, réputé pour son style décontracté, a adressé une remarque ironique à Rafael Mariano Grossi, Directeur général argentin de l’AIEA. Pendant qu’ils discutaient des futures opportunités découlant de cet accord, Attaf a plaisanté au sujet de la Coupe du monde de football de 2026, suggérant que leurs deux pays pourraient « suspendre leurs relations diplomatiques pendant 90 minutes », en cas de rencontre entre leurs équipes nationales.
Réactions face à une anecdote bien accueillie
Cette remarque a été perçue comme une référence humoristique au prestige de l’Argentine, championne du monde, et à la passion pour le football en Algérie, provoquant des sourires parmi les présents. Grossi, bien au fait de l’engouement pour le football en Argentine, a également pris la plaisanterie avec le sourire.
Un contexte détendu pour une coopération sérieuse
Malgré l’atmosphère décontractée, l’accord signé revêt une grande importance, visant à renforcer la coopération dans des domaines cruciaux comme le nucléaire civil et la sûreté radiologique. L’Algérie et l’AIEA collaborent depuis longtemps sur les applications pacifiques de l’énergie atomique, couvrant les secteurs de la médecine, de l’agriculture et de la recherche scientifique. Grossi, à la tête de l’AIEA depuis 2019, poursuit sa politique de continuité, bien que la présidence du Conseil des gouverneurs de l’agence soit distincte, actuellement dirigée par Holger Federico Martinsen, représentant argentin.
Bien que l’idée d’une « rupture diplomatique de 90 minutes » soit purement humoristique, elle illustre l’impact culturel du football dans les relations internationales. En Algérie et en Argentine, le football est presque identitaire, et il est fréquent que les responsables utilisent ce sport pour apaiser les tensions ou symboliser une proximité. Cette anecdote restera sans doute un souvenir léger d’un événement à enjeux stratégiques importants, rappelant que l’humour peut parfois jouer un rôle dans les relations internationales, ne serait-ce que le temps d’un match de 90 minutes.

