La JS Kabylie traverse des moments tumultueux après l’annonce du départ d’Hakim Medane, son directeur général du sport. Cette décision fait suite à une série de résultats décevants, dont la récente défaite face à l’Entente de Sétif (1-0) lors de la 13ᵉ journée de Ligue 1 Mobilis. Ce départ, officialisé ce vendredi, n’a pas surpris les observateurs avisés du club.
Une série noire et des conséquences inévitables
Avant même cette annonce, Medane avait exprimé son désarroi après une défaite sur leur terrain contre l’USM Alger (2-1). Il avait alors déclaré : « Ça ne peut plus durer », révélant son impuissance à inverser une série de mauvaises performances. Avec sept matchs de suite sans victoire, une élimination rapide en Coupe d’Algérie, et une équipe en proie à un manque d’identité, le départ de Medane semble être un aboutissement inévitable d’une série d’échecs tant personnels que collectifs, où il a assumé sa part de responsabilité.
Quel avenir pour la JS Kabylie ?
Ce départ soulève de nouvelles interrogations sur le futur du club. Le sort de Karim Doudane, un proche collaborateur de Medane, reste en suspens, tout comme celui de l’entraîneur Josef Zinnbauer, souvent critiqué pour ses tactiques et ses résultats. La JS Kabylie se trouve à un moment critique où chaque décision pourrait soit amorcer un redressement, soit intensifier la crise. Pour les supporters, ce départ est à la fois un signal d’alarme et un symbole de la nécessité de lourdes réformes. Le club doit maintenant clairement définir son plan pour dépasser cette période de turbulence, sous peine de s’enliser davantage.