S’offrir un poulet en Algérie relève désormais d’un luxe. Et ne peut se le permettre que celui qui dispose de ses moyens.
En Octobre, le prix du poulet était de 500 dinars algériens pour 1 Kilogramme. Aujourd’hui, on assiste à une flambée qui laisse tout le monde sous le choc. Une situation qui ne manque pas de faire paniquer Mustapha Zebdi, responsable d’une des principales associations de consommateurs en Algérie. En effet, le prix du poulet est à 550 DA le kilo, nonobstant la disponibilité annoncée par les pouvoirs publics en aliments pour les volailles et l’importation de poussin.
La situation est alarmante, dans la mesure où il s’agit d’un produit faisant partie intégrante de l’alimentation de base des algériens. Les familles à faible revenu se retrouvent dans l’incapacité de s’offrir cette protéine, si prisée. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, jette le tort sur les intermédiaires. Selon l’autorité, ils sont à l’origine du maintien des prix élevés du poulet. « Pendant 3 ans, les prix du maïs en Algérie ont été les plus bas du monde et ils n’ont pas varié. Le maïs et le soja sont l’aliment de base et ils sont disponibles « laissera t-il entendre.
