En Algérie, l’avocate Farida Abri a pris position contre ce qu’elle perçoit comme une menace pour la jeunesse : les « influenceurs ». Ces critiques envers les influenceurs ont créé de vives agitations sur les réseaux sociaux. Les détails dans cette édition du mercredi 14 février 2024.
Des préoccupations soulignées par Farida Abri
Lors de son intervention sur le plateau d’Echourok, Farida Abri a exprimé des inquiétudes majeures concernant l’impact des « influenceurs » sur la jeunesse algérienne. Elle a critiqué le déclin moral qu’elle attribue en partie à l’influence néfaste de ces personnalités médiatiques. Selon elle, ces « influenceurs », manquant d’un réel engagement éducatif, contribuent à la dégradation des valeurs.
Réaction des acteurs médiatiques
Les remarques de l’avocate ont provoqué une réaction vigoureuse de la part des influenceurs visés. Ces derniers ont fermement contesté les accusations portées à leur encontre, arguant que leur position découle du choix du public de suivre leur contenu. Au-delà de ce différend, cette controverse soulève des questions plus larges sur le rôle des « influenceurs » dans la société algérienne. Leur influence croissante, principalement sur les réseaux sociaux tels que TikTok et Instagram, suscite l’interrogation des autorités et de la société civile.
Nécessité d’une régulation
Certains observateurs remettent en question la nécessité d’une réglementation ou d’une surveillance accrue des activités des influenceurs, notamment en ce qui concerne leurs contenus et leur impact sur les jeunes. L’État est également interpellé dans ce débat, avec un potentiel rôle dans la régulation de ces phénomènes et l’application de mesures contre d’éventuelles dérives éthiques.
Dimension économique et politique
Les questions soulevées sur l’origine des revenus des influenceurs et leur possible dépendance à des financements étrangers ajoutent une dimension économique et politique à cette controverse. Des enquêtes approfondies pourraient s’avérer nécessaires pour clarifier cet aspect. Dans un pays en pleine mutation comme l’Algérie, la polémique entre Farida Abri et les influenceurs met en lumière des tensions profondes et souligne l’importance d’un dialogue ouvert pour façonner l’avenir de la jeunesse et de la société dans son ensemble.