Samia Ghali, ancienne sénatrice et actuellement adjointe du maire de Marseille, est la cible d’une campagne acharnée de l’extrême droite française sur les réseaux sociaux. Cette campagne lui reproche d’avoir dansé sur une musique algérienne lors d’un événement à Marseille.
Contexte de l’attaque
La polémique autour de Samia Ghali s’inscrit dans une dynamique anti-algérienne croissante, renforcée à l’approche des élections municipales prévues en mars 2026. Le fait qu’elle ait dansé le chaoui a suffi pour attirer sur elle les critiques sévères de certains groupes extrémistes, qui l’accusent d’être « infiltrée » ou même un « agent » de l’Algérie.
Réactions de Samia Ghali
Malgré l’ampleur des attaques, Samia Ghali ne se laisse pas abattre. Elle affirme avec courage sur le réseau social X : « Française d’origine algérienne, oui je danse le chaoui, c’est suffisant pour être la cible d’attaques racistes d’extrême droite ». Elle insiste sur le fait qu’elle et d’autres personnes de son origine ne sont pas des victimes, mais des « résistantes et combattantes » déterminées à persévérer.
Autre cible de l’extrême droite
Nora Preziosi, également d’origine algérienne et candidate à la mairie de Marseille, subit aussi des attaques pour avoir participé à la même danse. Membre de la droite modérée et fille d’un héros de la guerre de Libération nationale algérienne, elle s’est récemment illustrée en annonçant sa candidature pour les prochaines municipales.
Ces événements soulignent une campagne continue qui touche non seulement des figures politiques comme Samia Ghali et Nora Preziosi, mais aussi l’ensemble de la communauté algérienne en France.