Depuis son lancement en 2020, la plateforme numérique ANEF devait simplifier l’octroi de titres de séjour en France. Elle promettait de moderniser l’administration, accélérer le traitement des dossiers et offrir une gestion dématérialisée efficace. Cependant, en pratique, ses dysfonctionnements ont plongé de nombreux demandeurs dans des situations d’irrégularité administrative prolongées. Ces problèmes ont créé un véritable piège pour ceux qui en dépendent.
Conséquences des retards et erreurs techniques
La lenteur et les erreurs fréquentes de la plateforme ANEF empêchent souvent un traitement rapide et transparent des dossiers. La saturation des serveurs, les délais de réponse allongés et les problèmes de gestion des documents posent des obstacles à de nombreux utilisateurs, qui doivent régulièrement recommencer leurs démarches sans garantie de réussite. Ce gouffre entre les promesses initiales et la réalité du terrain met les étrangers en situation régulière dans des positions précaires au quotidien.
Des solutions pour une meilleure gestion de la plateforme ANEF
Pour remédier à ces défaillances, certains plaident pour une révision de la plateforme ANEF. Les améliorations proposées incluent la simplification des processus, un contrôle plus rigoureux et une meilleure réactivité des services administratifs. Une meilleure association entre modernisation technologique et efficacité des services pourrait offrir aux étrangers un accès plus équitable à leurs droits. Dans ce cadre, la réintroduction de points de contact physiques pourrait aussi aider à humaniser le parcours administratif des demandeurs.