Le PIB algérien devrait atteindre 4,4% en 2024, soutenu par la croissance de l’agriculture, l’industrie et la construction, selon Laaziz Faid.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a annoncé que l’économie algérienne connaîtra une croissance notable en 2024, avec une hausse prévue de 4,4% du produit intérieur brut (PIB). Cette progression, légèrement supérieure aux 4,1% enregistrés en 2023, reflète la bonne performance de plusieurs secteurs clés, comme l’agriculture, l’industrie et la construction. Ces résultats, présentés lors de la présentation du projet de loi de finances 2025, démontrent la résilience de l’économie algérienne face aux défis actuels.
Croissance sectorielle soutenue en 2024
L’économie algérienne montre des signes de renforcement, avec des prévisions encourageantes pour plusieurs secteurs. Le PIB hors hydrocarbures devrait progresser de 4,3% en 2023 à 4,7% en 2024, porté par une dynamique de croissance généralisée. Le secteur agricole, en particulier, devrait enregistrer une hausse impressionnante de 6,1%, contre seulement 2,8% l’année précédente. De son côté, le secteur industriel devrait voir sa croissance passer de 5,5% à 6,6% en 2024, soutenant ainsi l’essor de l’économie nationale.
Perspectives économiques globales
Outre ces chiffres sectoriels prometteurs, la balance commerciale algérienne devrait afficher un excédent de 2,79 milliards de dollars, représentant 1,1% du PIB. Les réserves de change, hors or, devraient continuer leur progression, atteignant 71,78 milliards de dollars à la fin de 2024, couvrant ainsi près de 16 mois d’importations. Toutefois, malgré ces améliorations, les dépenses budgétaires devraient connaître une augmentation significative, ce qui porterait le déficit budgétaire global à 7 909,66 milliards de dinars, soit 22,2% du PIB.
Les prévisions de croissance du PIB algérien pour 2024, soutenues par des secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie et la construction, témoignent de la capacité de l’économie à se stabiliser et à progresser malgré un contexte global incertain. Cependant, les défis budgétaires persistent, appelant à une gestion rigoureuse pour maintenir l’équilibre financier du pays.