Récemment, une chute notable des prix du pétrole a été observée, influençant divers aspects économiques en Algérie. Le Projet de loi de finances pour 2026 a anticipé cette tendance, en supposant une baisse du prix moyen du baril, passant de 79,17 $ en 2024 à 66,94 $ en 2025.
Aperçu de la baisse des prix du pétrole
Selon le Fonds monétaire international (FMI), cette tendance à la baisse devrait se poursuivre. Le FMI prévoit que le prix moyen du pétrole diminuera de 13,9 % en 2025 et de 5,7 % en 2026, avec un baril à 68,18 $ et 64,33 $, respectivement. Ces prévisions sont corroborées par les données de la Banque mondiale, qui suit la situation économique en Algérie.
Conséquences pour l’économie Algérienne
Les marchés pétroliers demeurent instables, mais ni l’OPEP ni l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ne prévoient une baisse soudaine de la demande mondiale. Néanmoins, la baisse actuelle des prix du pétrole a déjà des répercussions sur plusieurs indicateurs économiques nationaux.
Les dernières statistiques montrent que la baisse des prix influence la balance des paiements de l’Algérie ainsi que son commerce extérieur. De légers déficits apparaissent après quatre années d’excédents, soulignant la dépendance persistante de l’économie nationale aux fluctuations pétrolières.
Le président Abdelmadjid Tebboune a déclaré que l’Algérie est préparée à une baisse du baril à 60 $, grâce à des précautions financières adéquates. Les réserves de change, s’élevant à près de 70 milliards $, offrent une couverture de plus de 15 mois d’importations, bien au-delà du standard international.
Mesures d’atténuation et initiatives futures
Malgré la baisse des prix, plusieurs mesures sont en place pour encadrer son impact. Le développement de projets miniers et industriels ainsi que les investissements nationaux renforcent les devises. Ces démarches visent à réduire la dépendance au pétrole et à promouvoir les exportations hors hydrocarbures.
Les autorités ont inclus ces stratégies dans le cadre triennal 2026-2028 pour ajuster les politiques publiques aux conditions économiques mondiales, en espérant ainsi atténuer les fluctuations des prix du pétrole.