En raison de la baisse continue des prix du pétrole, l’OPEP+ a choisi de maintenir le niveau actuel de production lors de sa réunion ministérielle. Cette décision intervient dans un contexte de fluctuations sur le marché énergétique mondial. La réunion, qui s’est tenue virtuellement le dimanche 30 novembre 2025, comprenait quatre sessions distinctes. Initialement, les douze pays fondateurs de l’OPEP ont traité des questions administratives et établi le calendrier des prochaines réunions, la suivante étant prévue pour le 7 juin 2026.
Décisions concernant la production pétrolière
La réunion élargie de l’OPEP+, qui rassemble vingt-deux pays, incluait des discussions stratégiques spécifiques avec huit nations sur les ajustements mensuels de la production : l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats Arabes Unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman. La Commission ministérielle conjointe de suivi du marché a aussi contribué aux décisions finales. Un gel des augmentations de production pour le premier trimestre 2026 a été décidé, couvrant les mois de janvier à mars. Cette initiative est attribuée à des « facteurs saisonniers » selon les analystes du marché. Le groupe poursuit aussi ses réductions de production établies à environ 3,24 millions de barils par jour, soit 3 % de la demande mondiale de pétrole, après avoir ajouté 2,9 millions de barils supplémentaires par jour depuis avril 2025.
Impact de la baisse continue des prix du pétrole
Le prix du Brent a récemment clôturé à environ 63 dollars le baril, marquant une baisse de 15 % depuis le début de 2025. La réunion de l‘OPEP+ coïncide avec l’intensification des efforts des États-Unis pour négocier la paix entre la Russie et l’Ukraine. Un potentiel allègement des sanctions contre la Russie pourrait augmenter l’offre pétrolière mondiale, alors que l’échec des discussions pourrait renforcer les restrictions sur les exportations russes. Ces incertitudes géopolitiques influencent directement les politiques de production de l’OPEP+.
