Arrivé après un fiasco à la CAN, Vladimir Petkovic dévoile les dessous explosifs de sa mission avec les Verts. Entre remises en question, ambitions assumées et révélations sur les coulisses du football africain, découvrez ce qui se trame dans la tanière algérienne.
Un électrochoc dès la première claque : Petkovic veut tout changer
Février 2024. L’Algérie sort humiliée de la CAN. Le chaos est total. Et c’est dans cette atmosphère plombée que débarque Vladimir Petkovic. Première mission ? Recoller les morceaux. Sauf que très vite, la claque arrive : une défaite à domicile contre la Guinée. Un « point de rupture », selon ses mots. Mais au lieu de sombrer, le sélectionneur suisse choisit d’agir.
Remise à zéro : nouveaux schémas d’entraînement, recentrage mental, et surtout… guerre contre la complaisance. Chaque match devient un test. Chaque joueur, un soldat. Et chaque victoire, un pilier pour reconstruire. « Le plus dur ? Pas les résultats. C’est le mental. Il fallait remettre les têtes à l’endroit », confie-t-il.
Une révolution silencieuse dans les coulisses des Verts
Ce que beaucoup ignoraient, c’est l’ampleur du chantier interne. En quelques mois, Petkovic a auditionné plus de 40 joueurs. Pas pour faire plaisir. Mais pour trier. Construire un groupe opérationnel, avec des hommes en mission, capables de s’adapter aux climats d’Afrique, aux terrains hostiles, aux enchaînements infernaux.
Il balaie la polémique sur les absents d’un revers de main : « On ne parle pas de ceux qui ne sont pas là. Je veux les 23 meilleurs du moment, point final. Les tests face au Rwanda (5 juin) et à la Suède (10 juin) seront décisifs. Pas de place pour l’improvisation.
Objectif Mondial 2026 : les masques vont tomber
Petkovic ne cache rien : il vise la qualification pour le Mondial 2026. Et prépare déjà une équipe compétitive pour la prochaine CAN. Mais attention, pas avec des slogans. Il impose une méthode : Il s’agit de la discipline tactique, le travail vidéo chirurgical, l’échanges directs avec chaque joueur, l’analyse de données poussée. Son ambition ? Imposer le rythme algérien, ne plus subir celui des autres. Et construire un bloc qui sait encaisser… et frapper.