L’Europe peine à pardonner le scandale d’espionnage de chefs d’État, de ministre et de journalistes par le logiciel Pegasus. Voici la nouvelle mesure prise par le parlement européen.
En effet, les parlementaires européens ont déploré le manque d’intérêt des autorités espagnoles. Pour trouver des réponses convaincantes à ses réponses, elle a demandé d’amples informations au gouvernement espagnol, mais pour le rapporteur de cette mission Sophie In’t Veld, l’Espagne n’a pas fourni les informations demandées. Elle fait remarquer qu’il manque des informations sur l’espionnage des téléphones portables de Pedro Sanchez, de ses ministres de la Défense et de l’Intérieur, Margarita Robles et Fernando Grande Marlaska ou du président de la Generalitat, Pere Aragonés.
Toujours concernant l’affaire d’espionnage, l’eurodéputé et rapporteur de cette mission, Sophie In’t Veld, a affirmé que le Maroc est également soupçonné d’avoir espionné le président français Emmanuel Macron en déplorant l’ouverture d’enquête au Congrès ou au Sénat français. « Le parlement européen tente de combler ce vide, entre autres, parce que les membres du gouvernement sont aussi membres du Conseil européen et prennent des décisions qui concernent l’ensemble de l’UE », a-t-elle affirmé.