Maghrebactu-La France à l’instar de plusieurs pays faire face à un fléau grandissant qui est la pédophilie. Malheureusement cette fois ci c’est un Algérien qui est se trouve impliqué dans cette histoire de pédophilie. Nous vous en disons plus à travers cette édition de ce mardi 05 Avril 2022.
Suite à sa rencontre avec Jessica dans une boulangerie en 2019, Mohamed, ce jeune algérien a décidé de faire le pas très vite et d’emménager avec sa compagnie pour devenir le papa d’un enfant de 11 ans, celui de Jessica. En effet, dans sa déposition, le petit garçon a bien expliqué aux policiers la nature des violences dont il est victime : des coups répétés, de très obtenus gifles, des oreilles tirées toutes les nuits dans sa chambre « parce qu’il ne dormait pas », ainsi que des insultes, et menaces, des crachats, de même que des injonctions à courir « pour perdre du poids » et ce, « à peu près tous les jours », indique la déposition du mineur… Huit mois de prison avec obligation de payer les dommages et intérêts
Bien évidemment, à une telle vitesse, les choses se compliquent très vite aussi. Au début de l’année scolaire 2019, la maman se rend compte et constate que son enfant est en retrait, un changement de comportement. En octobre 2019, un jour, en entrant dans la salle de bain au moment où il se lave, elle aperçoit des bleus sur le corps de son enfant : au niveau des épaules et de la poitrine. Le petit garçon raconte à sa mère que son beau-père lui a « fait ça en jouant » et uniquement après plusieurs mois que le petit décide de tout raconter sur ce qu’il subit au quotidien.
Devant le président du tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon, le jeudi 31 mars 2022, le prévenu, qui travaille en 3/8 au sein d’une entreprise de confection de brioches, ne voit pas en quoi il a fauté. « Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait devant sa mère, avec son accord, pour lui montrer comment faire son éducation » se défend le jeune algérien de 31 ans.
L’avocat de la défense, Maître Christian Traineau, argumente sur » la difficulté de se positionner en tant que beau-père quand on n’est pas soi-même père « , et » la différence de culture » qui existe entre les deux parents , dans le cadre d’une relation qui a été sans doute un peu trop rapide. Il souligne « une incapacité à se situer par rapport aux châtiments corporels » du côté de son client et précise « La législation française interdit qu’on touche un enfant, mon client a été élevé dans une autre culture très différente. Ils n’ont pas le même rapport éducatif. »
Par ailleurs, l’avocat de Jessica, qui défend également l’enfant ayant subi des violences, précise que pendant huit mois, celui-ci a « vécu un enfer », entre sévices psychologiques et corporels. Et de reprendre les insultes dont j’ai été victime le garçon : « Mongol, bâtard, handicapé sans père, grosse vache et j’en passe », énonce l’avocate.
Signalons que e président du tribunal a condamné Mohammed à une peine de huit mois de prison avec sursis probatoire durant trois ans ainsi qu’à l’interdiction de rentrer au contact de l’enfant, une obligation de suivi d’un stade de responsabilité parentale et une condamnation à payer les dommages et intérêts : 1 € symbolique à la partie civile, 1000 € pour l’enfant et 1000 € pour la mère afin de payer les dépenses de psychologue de l’adolescent. Le tout assorti d’une exécution immédiate