C’est reparti pour la session du patrimoine culturel immatériel qui est à sa 17 è édition. Depuis hier lundi, l’Unesco procède à l’examen des candidatures d’inscription aux listes du patrimoine immatériel de l’humanité. Suivez les détails dans ce numéro de Maghrebactu…
Au total 56 demandes d’inscription à examiner par l’Unesco en l’intervalle de 6 jours. Au nombre de ces demandes, quatre nécessitent une sauvegarde urgente, comme l’art de la poterie au peuple Cham au Vietnam, va déclarer l’organisation. C’est la première fois que cela se tient en présentiel après deux sessions annuelles successives (2020 et 2021) déroulées en ligne en raison de la pandémie de Covid-19. Les résultats seront publiés sur les comptes Twitter de l’Unesco à partir de mardi dans l’après-midi. Au nombre des dossiers les plus en vue, on note: la baguette de pain (France), le chant populaire raï (Algérie), les fêtes foraines (France et Belgique), la culture du « tchaï/thé » (Azerbaïdjan et la Turquie), les techniques traditionnelles de transformation du thé (Chine), le rubab, luth d’Asie centrale(Iran/Tadjikistan/Afghanistan), la slivovitz, l’alcool de prune de Serbie, le rhum léger (Cuba), ou encore le savoir-faire et les pratiques culinaires autour de la harissa, le condiment traditionnel tunisien. Afin d’éviter les controverses, l’Unesco honore avant tout des traditions, des pratiques et des savoir-faire à sauvegarder. Elle ne reconnaîtra pas également que la baguette de pain appartient au patrimoine mondial immatériel mais que « les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette » en font partie. Notons que ce patrimoine immatériel est susceptible d’être partagé entre plusieurs nations comme ce fut le cas en 2020