La CAF de Patrice Motsepe prépare une assemblée générale cruciale le 10 octobre 2024 en République démocratique du Congo, à l’approche des élections présidentielles de 2025. L’Égypte et d’autres nations africaines cherchent à modifier les règles internes, notamment la limite d’âge pour les candidats, afin de permettre à des figures expérimentées de concourir.
Patrice Motsepe sur le point d’être évincé
L’un des principaux points de débat concerne l’article 18, paragraphe 9, qui empêche toute personne de plus de 70 ans de se présenter à la présidence de la CAF. Ce règlement actuel exclut des candidats influents comme l’Égyptien Hani Abu Rida, âgé de 71 ans. Les fédérations africaines, notamment celle d’Égypte, souhaitent abroger cette limite afin de favoriser la candidature de personnalités ayant une longue expérience dans le football africain.
Enjeux électoraux et soutien financier
Outre cette modification, l’assemblée discutera d’une augmentation du soutien financier aux fédérations africaines pour soutenir le développement du football sur le continent. Ces réformes sont cruciales pour de nombreux pays, en particulier ceux qui dépendent des subventions de la CAF pour organiser leurs compétitions et infrastructures sportives. Cependant, des incertitudes planent sur la tenue de l’assemblée à la date prévue, en raison des matchs internationaux. La participation des dirigeants de fédérations sera essentielle pour assurer la validation des réformes, qui pourraient redéfinir l’avenir de la CAF.