Deux semaines après les récents affrontements en Palestine, l’Égypte a convoqué une réunion au sommet pour discuter de la paix dans la région, mais l’Algérie a refusé d’y participer. Découvrez les enjeux de cette réunion et les divisions qui persistent dans le monde arabe.
Deux semaines après les attaques du Hamas contre Israël et les bombardements sur la bande de Gaza, l’Égypte a organisé une réunion au sommet au Caire pour tenter de relancer le processus de paix en Palestine. Plus de 30 États et organisations internationales ont été invités à participer à cette réunion initiée par le président égyptien Abdelfatah Al Sissi. Cependant, l’Algérie a décliné l’invitation, exprimant ainsi son scepticisme quant à la possibilité d’obtenir des résultats concrets dans l’immédiat.
La réunion s’est déroulée en présence de dirigeants tels que le président égyptien, Mahmoud Abbas, le secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres, le roi de Jordanie, le président du Conseil européen Charles Michel, et l’émir du Qatar. La plupart des autres dirigeants, tant arabes qu’occidentaux, ont été représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, ce qui reflète le scepticisme général quant aux résultats de cette réunion convoquée dans la précipitation.
Les divisions persistent parmi les pays arabes, notamment sur la manière de mettre fin à l’agression israélienne sur Gaza. Les pays occidentaux, bien que conviés à la réunion, refusent de condamner les bombardements israéliens ou d’appeler à un cessez-le-feu. La France et les États-Unis ont récemment bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Gaza.