Algérie- Extradé ce mercredi des Émirats Arabes Unies vers l’Algérie, Ould Kaddour a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi matin par un juge du tribunal de Sidi Mhamed.
Ce jeudi Kaddour était appelé à la barre. Le moins que l’on puisse dire est que son cas n’a pas pris beaucoup de temps pour être sceller. L’ancien PDG de Sonatrach va croupir entre quatre murs après la validation de son mandat de dépôt par le juge instructeur du 5e chambre du pôle pénal et financier de la même juridiction.
Ould Kaddour extradé !
Son transfèrement a été effectué par les forces de sécurité militaire au tribunal pour sa comparution devant le juge d’instruction. Le juge de la 5e chambre a pris la décision de le placer sous mandat de dépôt en lieu et place du doyen des juges instructeurs de la première chambre du pôle économique et financier, en charge du dossier et actuellement en congé.
Rappelons que Ould Kaddour a été remis aux autorités algériennes ce mercredi sous pavillon émirati. Il sera jugé dans deux affaires présumés de corruption de l’époque ou il dirigeait la compagnie nationale de pétrole. Le journal El Watan renseigne que l’ancien patron de Sonatrach a été informer de son extradition le lundi 02 Août au moment où la décision a été prise le 28 juillet dernier.
La délégation charger de le rapatrier était composée d’officiers de police judiciaire et de représentant du ministère de la justice et celui des affaires étrangères. L’avion s’est posé sur le tarmac de l’aéroport d’Alger en fin d’après midi de ce mercredi.
Deux accusations de corruption pèsent sur ses frêles épaules
Les faits de corruption dont il fait l’objet de poursuite sont: le scandale du rachat en 2018, par Sonatach de la raffinerie italienne Augusta auprès du groupe ExxonMobil. 720 millions de dollars ! c’était le montant de la transaction pour une raffinerie de mauvaise état. Et, le pire dans cette histoire est que, cela n’a pas empêcher la société de connaitre un endettement excessif de 250 millions de dollars dont les 100 millions étaient juste destiné à mettre en marche la raffinerie.
La deuxième accusation touche le fond d’un marché de gré à gré octroyés dans des conditions litigieuses, selon une source proche du dossier. Le dit marché était négocier entre le groupe Sonatrach et une des filiales de Haliburton, BRC (Brown and Rooth Condor).