Découvrez comment les autorités françaises intensifient la répression anti-immigration avec l’utilisation d’Obligations de quitter le territoire français (OQTF), ciblant spécifiquement les livreurs sans-papiers, majoritairement d’origine algérienne. Les actions policières suscitent l’indignation, soulignant les défis auxquels sont confrontés ces travailleurs et les critiques croissantes contre la politique d’immigration.
Répression contre les livreurs sans-papiers
Les autorités françaises accentuent la répression anti-immigration en utilisant les Obligations de quitter le territoire français (OQTF), ciblant principalement les livreurs sans-papiers, majoritairement d’origine algérienne. Alors que la nouvelle loi sur l’immigration n’est pas encore en vigueur, la police a procédé à des arrestations massives dans la région de l’Isère, mettant en garde à vue et libérant ensuite ces travailleurs avec des OQTF.
Sous le nom de code « Uber Eats », des opérations simultanées ont eu lieu dans plusieurs villes, suscitant l’indignation de la gauche et des instances locales. Les ressortissants algériens, burkinabés, guinéens et tunisiens ont été particulièrement touchés, alimentant les critiques contre cette stratégie agressive de lutte contre l’immigration clandestine.
Les livreurs sans-papiers, souvent confrontés à des conditions de travail précaires et des rémunérations jugées « scandaleusement basses », dénoncent ces actions. Ils expriment leur incompréhension, leur peur et le sentiment d’être persécutés, soulignant que leurs vélos, leurs outils de travail, ont également été saisis lors de ces opérations.
La réaction de la société civile est vive, avec des personnalités telles que le maire écologiste Eric Piolle dénonçant une « indignité » et apportant son soutien aux livreurs sans-papiers. Les critiques soulignent que cette répression ciblée contredit les principes républicains et refuse la régularisation de travailleurs indispensables à l’économie.
Le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, justifie les contrôles en révélant l’exploitation grave des livreurs en situation irrégulière par ceux qui leur sous-louent leur licence. La polémique grandit, mettant en lumière les tensions croissantes autour de la politique d’immigration française et de l’utilisation controversée des OQTF.