Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, lundi 17 novembre, un plan de paix proposé par le président américain, Donald Trump. Ce plan vise à instaurer une paix durable à Gaza en déployant une force internationale dans cette région palestinienne. Le Conseil de sécurité de l’ONU approuve un plan de paix pour Gaza, dévoilé par le président américain, avec des réactions variées des parties palestiniennes.
Adoption du plan de paix américain pour Gaza par le Conseil de sécurité
Sur les quinze membres du Conseil, treize ont donné leur soutien à cette résolution, y compris l’Algérie, tandis que la Chine et la Russie se sont abstenues. Le scrutin s’est tenu à 17h00 à New York, correspondant à 23 heures à Alger. Le représentant américain à l’ONU, Mike Waltz, a décrit la résolution comme « historique et constructive ».
Réactions contrastées des factions palestiniennes
Ce vote est intervenu un peu plus d’un mois après la mise en place d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, encouragé par les États-Unis le 9 octobre dernier, marquant la fin de deux années de conflit intense. Le mouvement Hamas a critiqué cette résolution en la qualifiant de tentative d’imposition d’une tutelle internationale sur Gaza. Encessez-le-feu revanche, l’Autorité palestinienne a accepté cette décision, y voyant un moyen de prévenir une potentielle reprise des hostilités dans la région.
Une force internationale pour stabiliser Gaza
L’Autorité palestinienne a déclaré l’importance d’une mise en œuvre rapide de la résolution, dans le but d’assurer la protection des résidents de Gaza et d’empêcher leur déplacement. Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant de l’Algérie a affirmé que la résolution soutient le plan global proposé pour Gaza, qui bénéficie de l’appui de tous les pays arabes et musulmans.
Le déploiement d’une force de stabilisation offrirait une protection internationale aux habitants de la région. Il a également plaidé pour le début des efforts de reconstruction de Gaza, soulignant le soutien de l’Algérie au cessez-le-feu et à l’autodétermination du peuple palestinien.