Cris étouffés, accusations croisées et images chocs : la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’ONU a viré à l’affrontement direct entre l’Algérie et Israël. Une joute verbale qui a tenu la salle en haleine et révélé une fracture diplomatique irréversible.
ONU : Des images chocs qui enflamment le Conseil
Tout commence quand l’ambassadeur algérien brandit des photos et témoignages glaçants venus des territoires palestiniens occupés. Enfants faméliques, civils privés de nourriture, malnutrition galopante. Objectif : alerter la communauté internationale sur une tragédie humaine qui s’aggrave.
Mais la réaction israélienne tombe comme une gifle. « Ce n’est pas la première fois que l’Algérie transforme ce conseil en salle de spectacle », lâche, cinglant, le représentant israélien. Selon lui, Alger manipulerait les faits et détournerait des images qui n’auraient “aucun lien” avec la guerre. Un démenti jugé méprisant par plusieurs diplomates présents.
L’Algérie contre-attaque avec des preuves officielles
Refusant de se laisser discréditer, l’ambassadeur algérien reprend la parole, ton ferme et regard percutant. « Les faits sont absolument documentés », réplique-t-il, brandissant cette fois non pas des images, mais des rapports. Celui du secrétaire général de l’ONU, et surtout une enquête de 50 pages de l’IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire). Des preuves jugées irréfutables.
Ce contre-argument a fait l’effet d’une bombe diplomatique. En un instant, l’accusation israélienne s’est retournée en boomerang, renforçant la posture d’Alger comme défenseur acharné de la cause palestinienne.
Une fracture diplomatique qui ne fait que s’élargir
La séance s’est close sans autre éclat, mais l’épisode a marqué les esprits : le Conseil de sécurité reste un champ de bataille verbal où s’entrechoquent propagande et preuves officielles.
Pour l’Algérie, il s’agit d’un combat de principe : donner une voix aux opprimés et rappeler la réalité d’une occupation insoutenable. Israël, de son côté, continue de délégitimer toute critique internationale, réduisant les accusations à de la pure “propagande”. Une chose est sûre : cette confrontation n’est pas la dernière. Le Conseil de sécurité de l’ONU risque encore d’être le théâtre de passes d’armes explosives autour de la Palestine.