Le gouvernement algérien impose le passage aux paiements bancaires pour des transactions clés afin de renforcer la transparence financière.
Algérie : Une réglementation claire et une application imminente
L’Algérie franchit une nouvelle étape vers la modernisation de son système financier en rendant obligatoires les paiements bancaires pour certaines transactions. Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzerd, a récemment précisé que cette mesure s’applique sans limite de montant, contrairement aux spéculations sur un éventuel plafond de 15 millions de dinars.
Désormais, l’achat et la vente de biens immobiliers, véhicules, équipements industriels, yachts et navires, ainsi que les contrats d’assurance obligatoire, devront être réalisés exclusivement via les circuits bancaires. Cette réforme vise à réduire l’usage du cash, un levier essentiel pour assainir l’économie nationale.

Un pas vers la transparence et la lutte contre le marché noir
Cette transition s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement visant à lutter contre l’économie informelle, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La réforme s’accompagne d’un renforcement des paiements électroniques, avec l’implantation massive de terminaux de paiement et d’autres solutions numériques.
Alors que le cadre réglementaire final est en cours d’examen avant publication au Journal officiel, cette transformation annonce une mutation profonde du système financier algérien, avec un objectif clair : favoriser l’inclusion financière et sécuriser les transactions économiques.