Ce matin, la décision de la Cour d’Alger est tombée concernant l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh. Poursuivi pour enrichissement illicite et fausse déclaration de patrimoine, sa sanction a été allégée. Ayant été confronté à la 10e chambre pénale de la Cour d’Alger, il a été reconnu coupable de corruption suivant les articles 4, 36 et 37 de la loi n°06-01 sur la lutte contre la corruption.
Déni et justifications de Tayeb Louh
Initialement condamné à 4 ans de prison, Louh a vu sa peine réduite à 3 ans, avec 2 ans ferme et 1 an avec sursis. En outre, il doit payer une amende fixe de 200 000 dinars algériens, et tous ses biens confisqués ont été maintenus. Durant son audience, Tayeb Louh a fermement rejeté les charges portées contre lui, fournissant des explications détaillées sur ses biens. Parmi les sujets abordés, la non-déclaration d’un logement à Staoueli a été justifiée par l’absence d’un titre de propriété définitif, en conformité avec la réglementation. Louh a argumenté qu’il ne pouvait déclarer ce bien non finalisé, acquis via des paiements échelonnés en 2013.
Enquête et justifications concernant les propriétés
Les enquêteurs s’intéressaient également à une villa dans le quartier de Boudiouar à Dely Ibrahim, déclarée achetée pour 10 milliards de centimes. Tayeb Louh a expliqué que cette acquisition a été financée par la vente de sa maison précédente, des revenus salariaux conjoints de son épouse et lui-même. De plus, il a déclaré posséder une résidence familiale à Maghnia, échangée par la suite contre un logement à Tlemcen.