Le dimanche 29 mai 2022, nombreux étaient ces marocains qui fatigués de la cherté de la vie ont tenté de manifester dans les rues de Casablanca, plus grande ville du Maroc, à l’appel de la Coordination du front social. Les manifestants ont été bloqués devant le siège du syndicat CDT (Confédération démocratique du travail). Un imposant sit-in s’est alors tenu sur place. Les participants, dont beaucoup brandissaient le drapeau palestinien, ont scandé des slogans dénonçant la cherté de la vie et la normalisation des relations avec Israël. Soulignons qu’au Maroc La situation sociale déjà précaire a été aggravée par les retombées de la guerre en Ukraine. Découvrez ci dessous les propos de certains manifestants.
« Ils avancent des arguments que même des enfants ne croiraient pas. Ils disent que les prix de l’essence ont augmenté sur les marchés mondiaux, mais quand ils baissent au niveau mondial, ils restent élevés chez nous. Personne ne se soucie du citoyen. Les partis politiques et les élus ont vendu le match », dénonce un manifestant. Les manifestant ont également lancé un message au Premier ministre Aziz Akhanouche : « Vous menez le pays droit dans le mur ! ».
Parmi les autres revendications soulevées, la libération des détenus. « Les détenus du Rif doivent sortir, ils n’ont fait que demander des hôpitaux et une justice sociale » « Vous avez pris tous les militants, vous n’avez laissé personne, vous réprimez les manifestations. Nous n’avons plus d’État. Les policiers ont les appelle les hommes de Hammouchi (Abdelatif, directeur de la Sûreté nationale et de la DST, NDLR). C’est des milices comme en Irak, en Syrie et en Libye », scandaient les manifestants