L’Algérie mise sur son secteur minier pour ne plus dépendre exclusivement des hydrocarbures. Une nouvelle loi minière, adoptée en août 2025, facilite l’investissement étranger en simplifiant les démarches administratives.
Nouveaux horizons pour les investisseurs étrangers
Jadis entravée par des processus administratifs complexes, l’obtention de licences minières est à présent plus rapide et compréhensible. Les mécanismes sont modernisés grâce à une plateforme numérique centralisant des données géologiques transparentes. En outre, les investissements étrangers sont encouragés par une révision significative de la règle de partage 51/49 %, où les entreprises étrangères peuvent désormais posséder jusqu’à 80 % d’un projet.
Incitations fiscales pour un intérêt renouvelé
Outre les réformes réglementaires, l’Algérie propose des avantages fiscaux et douaniers pour séduire les investisseurs internationaux. Les équipements d’exploitation sont exonérés d’impôts et les importations de matériel bénéficient de réductions douanières significatives. Cela rend l’Algérie compétitive pour les grandes entreprises qui cherchent à réduire leurs coûts initiaux tout en favorisant leur rentabilité à long terme.
Un potentiel minière sous-exploité et prometteur
Avec ses gisements de fer, phosphate, or, zinc, et cuivre, l’Algérie offre encore de nombreuses opportunités. Les réserves de métaux rares, prisées dans les technologies modernes, augmentent l’attrait du pays. Sous la nouvelle législation, l’Algérie devient un pôle d’attraction pour les entreprises désirant diversifier leurs sources d’approvisionnement en minerais.
Le pays s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole en transformant le secteur minier en un pilier de son économie. Les entreprises géantes, comme Rio Tinto et Glencore, évalueront probablement ces nouvelles opportunités. Avec des normes environnementales strictes, l’Algérie veut garantir à la fois la prospérité économique et la durabilité écologique.