Les Algériens de France pourraient bientôt faire face à des changements majeurs en matière d’immigration, avec l’éventuelle attribution de nouveaux pouvoirs aux préfets de police. Une annonce du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur France 2, indique que le gouvernement, bien que ne réintroduisant pas « tel quel » l’article 3 de son projet de loi immigration, compte retravailler la mesure à l’Assemblée nationale.
L’article 4bis, introduit au Sénat, propose l’octroi de titres de séjour « à titre exceptionnel » et « au cas par cas » par les préfets, offrant une flexibilité aux autorités locales tout en maintenant un contrôle sur le processus de régularisation. Cette proposition, bien que contestée, pourrait représenter un équilibre délicat entre la nécessité de régulariser certains travailleurs et le maintien de critères de sécurité.
Le débat à l’Assemblée nationale s’annonce crucial pour définir la version finale de cette mesure controversée. En parallèle, une lueur d’espoir se dessine avec le rétablissement officiel de l’Aide Médicale d’État (AME) dans la nouvelle loi sur l’immigration. Un pas important pour la santé individuelle et collective des étrangers en France, salué par le ministre de la Santé et de nombreux professionnels de la santé.
La réaction positive sur les réseaux sociaux souligne l’importance de maintenir l’AME en tant que dispositif indispensable et évalué de santé publique. Cette évolution s’inscrit dans une série de modifications apportées par les députés pour équilibrer les préoccupations d’immigration avec la préservation des droits et de la dignité des étrangers en France. Un tournant significatif dans le paysage de l’immigration en France.