Noureddine Melikechi, physicien algérien à la NASA, a attribué les noms de trois parcs nationaux algériens à des zones de Mars. Découvrez son initiative et ses motivations.
Quand l’Algérie s’invite sur Mars grâce à Noureddine Melikechi
À l’initiative de Noureddine Melikechi, physicien à la NASA et doyen du Kennedy College of Sciences à l’Université du Massachusetts, les parcs nationaux algériens Djurdjura, Tassili n’Ajjer et Ghoufi ont été immortalisés sur Mars. Cette démarche vise à associer la richesse culturelle et naturelle de l’Algérie à l’exploration scientifique universelle.
Pour Melikechi, ces sites ne sont pas de simples symboles géographiques. Le Tassili n’Ajjer, avec ses formations géologiques spectaculaires et ses peintures rupestres, évoque l’histoire millénaire de l’humanité. Le Djurdjura incarne la force et la résilience, tandis que le Ghoufi, avec ses gorges profondes et ses villages troglodytiques, témoigne d’une adaptation ingénieuse à l’environnement. Ces noms, gravés dans l’histoire martienne, célèbrent l’héritage algérien tout en inspirant les générations futures à explorer le monde qui les entoure.
L’exploration de Mars : entre avancées scientifiques et symboles culturels
L’exploration martienne, selon Melikechi, dépasse le simple enjeu scientifique. Elle représente un moteur d’innovation, notamment dans des domaines comme la robotique ou l’énergie, tout en répondant à des questions fondamentales sur la vie dans l’univers.
Cependant, l’initiative de lier les paysages martiens à des sites algériens met aussi en lumière des similitudes saisissantes. Les teintes rouges et les vastes étendues arides du désert algérien rappellent étrangement Mars, offrant une connexion visuelle et scientifique. Cette double perspective – scientifique et culturelle – montre comment l’exploration spatiale peut rapprocher des identités terrestres de projets universels.