L’affaire a fait grand bruit ce weekend, l’ancien député Nordine Aït Hamouda a été interpellé par les forces de police alors qu’il venait de terminer l’animation d’un événement littéraire. Quelques jours avant cette interpellation, l’ex-locataire du parlement avait eu des propos très durs à l’endroit d’illustres personnalités de la politique algérienne sur une chaîne privée de télévision.
Des propos qui coûtent cher
Monsieur Hamouda, qui est connu pour son franc-parler n’avait pas pris de gants pour critiquer sèchement des personnalités comme le président Houari Boumediene ou encore l’Emir Abdelkader. Les propos de Nordine Aït Hamouda avaient alors fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le fils du colonel Amirouche a touché un point très sensible, car les personnalités qu’il a critiquées sont considérées comme des dieux en Algérie. C’est dans ce contexte que l’ancien député fut arrêté le samedi dernier par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI). Il a alors été mis à la disposition de la justice.
Hamouda est notamment poursuit pour « atteinte aux symboles de l’Etat et de la Révolution », « atteinte à un ancien président de la République », « atteinte à l’unité nationale, « incitation à la haine et discrimination raciale ». Plutôt dans la journée de ce mardi 29 juin, Nordine Aït Hamouda fut placé sous mandat de dépôt. L’arrestation de l’ancien député est survenue suite à une plainte déposée auprès des doyens des juges du tribunal de Sidi M’hamed par un regroupement de 7 avocats.