Accusée de racisme pour ses propos sur les Algériens, Noëlle Lenoir persiste et provoque un tollé en France. Voici les détails qui enflamment le débat.
Propos polémique de Noëlle Lenoir : Un dérapage qui embrase la France
Vendredi 8 août, en direct sur CNews, l’ancienne ministre française Noëlle Lenoir lâche une phrase qui va mettre le feu aux poudres : « Des millions (…) peuvent sortir un couteau dans le métro, dans une gare, dans la rue, n’importe où, ou prendre une voiture et foncer dans une foule. » La cible présumée ? Les Algériens. Résultat : plainte immédiate de SOS Racisme pour propos racistes et avalanche de réactions indignées sur les réseaux.
Elle maintient… malgré la tempête
Face au scandale, l’ex-ministre tente une rectification dans un communiqué : « Il fallait évidemment comprendre des milliers et non des millions ». Mais elle persiste à défendre ses propos, affirmant ne pas viser « la communauté algérienne dans son ensemble » mais une minorité sous le coup d’une expulsion. Pendant ce temps, elle affirme recevoir des menaces de mort et des insultes, déposant plainte pour cyberharcèlement. Le parquet de Paris confirme : deux plaintes sont désormais sur la table, l’une contre elle, l’autre émanant d’elle.
Une riposte citoyenne qui appelle des sanctions
Un collectif de chercheurs, militants et citoyens adresse une lettre ouverte à la Défenseure des droits, au président de l’ARCOM et à la procureure de Paris. Motif : ces propos relèvent d’un discours de haine, interdits par la loi sur la liberté de la presse de 1881. Les signataires réclament des mesures fermes pour éviter que ce type de déclarations ne devienne banal. Ils interpellent les politiques et les médias sur leur responsabilité dans la lutte contre la stigmatisation et les discriminations raciales.