À 50 ans, Nathalie Dunoir, une Française adoptée, découvre ses origines algériennes après un long parcours d’introspection et de recherches. Un récit bouleversant sur l’identité et les liens familiaux.
Nathalie Dunoir, une enfance heureuse malgré des questions sans réponse
Adoptée à dix mois par une famille française aimante, Nathalie Dunoir a grandi à Rueil-Malmaison dans un cadre chaleureux. Pourtant, l’absence d’informations sur ses parents biologiques a laissé une énigme dans sa vie. Le dossier d’adoption ne livrait qu’un nom, Frédérique Picco, sans lien apparent avec son histoire. Ce vide a provoqué une crise identitaire à ses 23 ans, mais ce n’est qu’après un épuisement professionnel en 2019 qu’elle a entrepris des recherches sérieuses. Avec l’aide des services sociaux et des archives, Nathalie a découvert les prénoms de ses parents biologiques, Marcelle et Mohammed, dévoilant ses origines franco-algériennes.
Découvertes familiales et retour aux sources
Les tests ADN ont permis à Nathalie de reconstituer une partie de son arbre généalogique, révélant une sœur aînée, ainsi qu’une vaste fratrie issue des deux côtés de sa famille. En 2022, elle s’est rendue en Algérie pour honorer la mémoire de son père biologique, enterré à Nekmaria, dans la wilaya de Mostaganem. Ce voyage a été une immersion dans son héritage culturel. Désormais fière de sa double identité, Nathalie a fondé une association, « Marcelle & Mohammed », visant à créer des ponts culturels entre la France et l’Algérie, témoignant de la richesse d’un parcours de réconciliation avec ses origines.