Malgré les pressions de Tottenham et la possibilité de jouer pour l’Angleterre, Nabil Bentaleb a choisi l’Algérie en 2014. Un choix assumé, qu’il considère encore aujourd’hui comme une évidence.
Entre pressions anglaises et amour du drapeau : le choix assumé de Nabil Bentaleb
En 2014, alors étoile montante de Tottenham à seulement 19 ans, Bentaleb a tranché en faveur de l’Algérie, refusant les sirènes de l’Angleterre. Ce choix n’a pas été facile : entraîneur, président de club et agents influents ont tenté de l’en dissuader. On lui promettait une carrière brillante en choisissant les Three Lions. On l’avertissait que s’il optait pour les Fennecs, sa trajectoire serait compromise. Pourtant, fidèle à ses racines et animé par un rêve d’enfance, il n’a pas hésité.
Aujourd’hui, avec 52 sélections et une Coupe du monde au compteur, le milieu de terrain du LOSC assume pleinement cette décision. Invité sur le podcast Kampo_Media, il revient sur ces moments de pression, soulignant que son cœur n’a jamais balancé. Pour lui, défendre les couleurs algériennes représentait bien plus qu’une opportunité sportive : un aboutissement personnel et une fierté familiale.

Une carrière marquée par l’adversité, la résilience et l’attachement
Dans ses confidences, Nabil Bentaleb révèle qu’on avait même envisagé de le naturaliser anglais pour le retenir. Mais malgré l’insistance de figures influentes comme Daniel Levy, président de Tottenham, ou encore des agents bien placés, il a résisté. « Je n’en avais rien à cirer. C’était l’Algérie ou rien », résume-t-il avec sincérité.
Son engagement n’a pas empêché les épreuves. Victime d’un malaise cardiaque en juin 2024, il a su revenir au haut niveau, aujourd’hui équipé d’un défibrillateur. Sa dernière apparition avec les Verts remonte à juin 2024, lors de la victoire 2-1 face à l’Ouganda en qualifications pour le Mondial 2026. Malgré les aléas, Bentaleb demeure une figure de fidélité dans le football algérien, symbole d’un joueur qui a préféré ses valeurs à une carrière tracée.